Septembre

Coups de chaud et vent suivis d'orages et pluies, la saison n'est vraiment pas avare de surprises.

Dans le Sud-Ouest en raison de la météo pluvieuse des derniers mois, les abeilles n'ont pas pu suffisamment sortir ou trouver à butiner et les organisations professionnelles déplorent une production de miel qui n'atteint encore pas en 2024 les niveaux escomptés. Nos abeilles ont tout de même réussi à produire un peu de miel récolté le plus souvent à la hâte face à la recrudescence des frelons. Les ronces et les tilleuls, les prairies et la bourdaine ont été les principales sources de nectar. Tout le long de l'estuaire malgré un piégeage sélectif de plus en plus important, les frelons à pattes jaunes comme ceux d'Europe qui s'en inspirent maintenant trop souvent, font le siège des ruches devant les planches d'envol ou sur les fruits mûrs. Les abeilles se retirent à l'intérieur de la ruche et ne sortent plus butiner.

Le plus gros des hausses est donc sorti et le miel récolté est maintenant à mettre en pots. Le mois de septembre annonce l’automne avec des jours de plus en plus courts, la callune va s’ouvrir et plus tard encore les arbousiers. Dans la ruche, la population va décliner petit à petit. C'est le moment de préparer les visites générales d'automne, réduire les entrées, changer les vieux cadres et faire fondre la cire, réorganiser les corps de ruche et bientôt nourrir.

Et la miellerie renait de ses cendres dans un grand élan collectif

Le principal problème qui se pose aux abeilles sauvages est une perte des lieux de nidification et des ressources alimentaires. La fragmentation, l’appauvrissement et la détérioration des habitats sont les principaux problèmes rencontrés. Agir pour rétablir la qualité du milieu est la première priorité non seulement pour les abeilles sauvages mais aussi pour les abeilles sociales. Cet objectif capital passe pourtant bien souvent au second plan lorsque l’on choisit de faire porter l’attention des pouvoirs publics et des médias sur des suspicions de compétition alimentaire, de transmission de maladies et de modification des interactions entre plantes et pollinisateurs qui nécessiteraient une extension du domaine des connaissances.

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